Page 18 - kmu-magazin-no-2-2021-fr
P. 18

CLIENTS
Bien plus qu’une signature
Sysmosoft permet de signer des contrats en toute sécurité. Les banques privées et de détail en Suisse apprécient déjà cette solution depuis longtemps. Aujourd’hui, la scale-up d’Yverdon-les-Bains se prépare à conquérir des marchés au-delà des fron- tières du pays.
Dominik Buholzer
Le marketing n’est pas le fort de Sysmosoft. «Nous préférons laisser cela à nos clients», confie le cofondateur, Mark Vincent, en riant. Dans cette scale- up de Suisse romande, jeune entreprise pratiquant déjà la gestion durable, on
se limite plutôt à ce que l’on sait faire: la signature électronique. Sysmosoft en connaît un rayon sur le sujet. Avec «Let’s Sign», l’entreprise est l’une des rares à répondre aux exigences légales suisses en matière de signature numérique. Dans cette optique, Sysmosoft travaille en collaboration avec un prestataire de services de confiance qualifiés (QTSP, Qualified Trust Service Provider) large- ment reconnu en Europe. Pas étonnant que les banques privées et de détail
en Suisse ne jurent plus que par cette solution depuis déjà longtemps. «Notre signature électronique qualifiée offre la même sécurité juridique qu’une signa- ture manuscrite», assure M. Vincent.
Utilisation simple, technologie complexe
Sysmosoft existe depuis maintenant onze ans. Tout a commencé avec des solutions de sécurité pour les applica- tions mobiles, avant que l’entreprise ne se lance dans la signature électronique. Zurich Suisse y a été associée dès
le début. Le choix de ce partenaire d’assurance a été fait par conviction. «Nous aimons l’esprit de Zurich», déclare Mark Vincent. Il apprécie par-dessus tout que la compagnie d’assurance s’intéresse au travail que lui et son équipe accomplissent. «Nous n’avons pas l’impression d’être juste un client anonyme, mais plutôt un partenaire», ajoute-t-il.
La signature numérique est facile à utiliser pour les clients. Mais derrière se cache une technologie com- plexe. Il ne s’agit pas uniquement
de l’aspect visuel: la signature élec- tronique doit pouvoir être attribuée exclusivement à son détenteur.
C’est la raison pour laquelle elle s’ac- compagne de données électroniques. Ces données peuvent être utilisées pour identifier le ou la signataire ou l’auteur(e) de la signature ainsi que pour vérifier l’intégrité des informations électroniques faisant l’objet de la signature. Les destinataires peuvent ainsi savoir si le document a été modifié après la signature. Dans le monde financier et ses innombrables transac- tions électroniques, une telle solution est tout simplement incontournable.
La solution «Let’s Sign» de Sysmo- soft présente l’avantage de pouvoir également être utilisée en dehors du secteur financier, par exemple dans le secteur de l’énergie ou par les cabinets d’avocats. L’entreprise romande a l’intention de mettre cet avantage à profit en s’ouvrant prochainement à de nouveaux marchés au-delà des fron- tières du pays. À cette fin, Sysmosoft
a initié une coopération avec Entrust,
un fournisseur mondial de signatures électroniques. Dans ce contexte, le label Swissness se révèle être un avantage supplémentaire. «Les réglementations relatives aux signatures électroniques comptent parmi les plus strictes au monde. Si vous vous y conformez,
votre solution est considérée comme sûre», explique Mark Vincent. Les
bases sont donc déjà posées.
     18
















































































   16   17   18   19   20